Au-delà des débats sur le restaurant municipal de Mornant, le problème de la restauration scolaire soulève de nombreuses questions pour le territoire mornantais :
- Comment améliorer la part des produits biologiques dans les repas de la cantine ?
- Quelle place pour les circuits courts dans les repas de nos enfants ?
- Quel rôle joué par les communes et donc par les habitants dans le développement et le maintien d’une agriculture et d’une économie de proximité ?
- Quelle éducation au goût, aux produits locaux de saison pour nos enfants ? Le local dans les assiettes est clairement une décision politique. Par exemple, dans le restaurant municipal d’enfants de St-Martin en Haut, l’alimentation est issue à 50 % des produits bruts locaux et 25 producteurs fermiers (situés à 15 Km autour de l’établissement) travaillent quotidiennement pour approvisionner la cantine.
Le territoire de la COPAMO est riche de producteurs locaux ayant des productions diversifiées : 320 exploitations présentes sur notre territoire. Si les élus avaient la volonté politique d’agir, on pourrait espérer avoir aussi un jour à Mornant un restaurant approvisionné à 50 % par nos producteurs locaux.
A l’heure des tomates et des fraises en hiver, il est important de rééduquer nos enfants à la saisonnalité des produits notamment en impliquant les producteurs dans la vie de l’école.
Vivre Ensemble en Pays Mornantais, en tant que mouvement de citoyens, est prêt à s’impliquer très fortement sur ce projet.
En conclusion, la recette d’un bon repas à la cantine serait :
- des agriculteurs soucieux d’amener des produits de qualité (ce qui a un coût)
- du personnel investi pour peler, cuisiner, … transformer ces produits
- des enfants familiarisés aux légumes, aux produits de saisons.A St-Martin c’est possible, pourquoi pas à Mornant ?
Suite de l’enquête :
Cas exemplaire du restaurant scolaire de St Martin en Haut
La restauration scolaire et la loi